© © TOM FROESE Questions existentielles C'est une question que l'on s'est tous posée au moins une fois, et à laquelle on n'a jamais vraiment su répondre. Bonne nouvelle, GQ a tranché. Êtes-vous sur un court de tennis ou de squash, raquette à la main? Dans ces cas-là, ce couvre-chef porté à l'envers est toléré. En revanche, vous visitez la ville en famille ou descendez à la boulangerie, là, non. D'ailleurs, ne la portez pas à l'endroit non plus. Le plus sage serait de la ranger. Tennis Tennis: Yannick Noah pousse un énorme coup de gueule contre les joueurs actuels par La rédaction 20 mai 2020 Pop Culture Un fan de Friends a la surprise de sa vie par La rédaction 20 mai 2020
Parce qu'une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici? Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d'autres limites? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d'appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l'autre personne? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Styles Gimmick hip-hop popularisé dans les années 1980, concurrencé successivement par la casquette sur le côté et la casquette haut perchée sur la tête mais jamais complètement disparu, la casquette à l'envers cache évidemment un message. Par Marc Beaugé. Illustration Bob London Publié le 19 octobre 2012 à 17h58 - Mis à jour le 22 octobre 2012 à 15h56 Temps de Lecture 2 min. Gimmick hip-hop popularisé dans les années 1980, la casquette à l'envers cache évidemment un message. Bob London pour M le magazine du Monde SI L'ESSOUFFLEMEN T de la carrière du groupe de rap Kriss Kross a marqué la fin de la tendance jean à l'envers, de la même façon que le décès du roi mérovingien Dagobert Ier avait signifié, en 638, le déclin de la tendance culotte à l'envers, le port de la casquette retournée semble aujourd'hui bien vivace. A défaut de pouvoir nous appuyer sur une enquête scientifique rigoureuse, une rapide observation de terrain nous permet de penser que les adeptes de la casquette sont aussi nombreux à porter leur visière sur la nuque que sur le front.
Pas vraiment un truc de rebelle, plutôt un truc d'ado demeuré, auquel on ne prête pas 20 balles parce qu'il va aller s'acheter de la weed avec. Mais on l'a dit, les choses évoluent. Désormais, porter ainsi sa casquette ne vous ferait plus nécessairement passer pour un fan de 50 Cent ou de Paperboy aux yeux de ceux qui jugent. Et qui juge, d'ailleurs? Toujours les mêmes, les meufs et les vieux. Pour les vieux, c'est mort. Aucun ne vous respectera avec cette chose sur la calebasse, c'est trop loin pour eux. Pour les meufs, il faut voir. Nous avons fait le test à la rédaction auprès d'un panel féminin. Nous l'avons soumis à une photo d'un DJ parisien connu pour être très apprécié des jeunes femmes, et leur avons demandé d'en commenter le stylisme. Bien sûr, sur ce cliché, ce chouchou des raclis était bien vêtu, mais également chapoté d'une petite casquette de branleur négligemment retournée. Et strictement aucune fille n'y a vu d'objection. Pas une. Etrange mais révélateur… Ainsi cette drôle de chanson façon générique du prince de Bel Air pourrait désormais se jouer en terrain mixte?
Fun et régressive, cette manière de dévisser est-elle tolérée socialement? On a tous un pote qui ne lâche pas sa casquette. Pour une raison qui lui appartient, il a décidé qu'il était mieux avec. Bon, pourquoi pas. D'ailleurs, l'autre jour quelqu'un lui a enlevé, et effectivement il est mieux avec. Il la porte tellement sa putain de casquette qu'on ne la remarque même plus. Un peu comme ce looser d'Elie Baup. Il faut dire que la casquette est désormais totalement intégrée à n'importe quel paysage urbain, comme les tatouages ou les piercings, et n'attire plus l'attention de personne. Hispsters, rappeurs, cailleras, skateurs, ados ludiques, playboys tendance street, père de famille sympas, bourges, clubbers, la casquette est partout et c'est vrai, n'amuse plus grand monde. Alors pour se distinguer, on voit de plus en plus de mecs la retourner. Comme si c'était normal. C'est sympa, mais osé. Jusqu'il n'y a pas si longtemps, c'était même inenvisageable en société. On ne va pas se mentir: c'est vrai que la casquette à l'envers donne immédiatement une allure juvénile et vaguement déglingo à celui qui la porte.
lifestyle 11h14 - 25 avril 2017 Si on peut parler de look, la casquette portée à l'envers a aussi certains avantages! Depuis quelques semaines, difficile de ne pas évoquer le petit retour au premier plan de Tommy Haas, ancien numéro 2 mondial et aujourd'hui 426ème mondial à 39 ans. En effet, il a d'abord fait parler de lui sur le sol américain en se débarrassant d'un iguane à Miami puis de Reilly Opeilka, de 20 ans son cadet à Houston, et enfin de Benoît Paire au premier tour à Monte-Carlo. Si ses performances restent légèrement anecdotiques, Tommy Haas, est toujours adepte du look « casquette à l'envers ». En effet, depuis ses débuts en 1996 sur le circuit ATP, celui-ci a rarement oublié de mettre un couvre-chef et surtout jamais oublié de le mettre à l'envers. Mais la question est donc de savoir d'où vient cette satanée manie de porter sa casquette dans le mauvais sens? Dans le cas des tireurs d'élites, porter la casquette à l'envers prend tout son sens car la visière ne doit pas toucher la lunette de tir et chez les joueurs de baseball, pas question de perdre la balle des yeux.
T. I. B. confond pas avec L.
Dans le cas de nos adeptes de la petite balle jaune, il semblerait que pour réussir au mieux un service ou un smash, il faut que le ciel soit à découvert. Donc pas de soucis de la porter à l'envers surtout si vous avez les cheveux qui commencent à venir titiller vos yeux après quelques jeux, vous serez plus à l'aise! Retrouvez toute l'actualité du sport lifestyle sur E-TV Sport.
Vraisemblablement informés qu'une vieille superstition promet discordes et démêlés judiciaires à ceux qui arboreront leur couvre-chef dans le mauvais sens, ils s'affirment, à la face du monde, comme des esprits libres, auxquels absolument rien ne peut faire peur. Evidemment, il y a derrière tout ça une gageure. Car, comme le port de la capuche, du jean déchiré ou de la cravate anorexique, ex-symboles de l'insoumission récupérés et monétisés par la mode, celui de la casquette à l'envers est aujourd'hui devenu un véritable marronnier stylistique, dénué de sens et de profondeur. Mais, au-delà de ça, la casquette à l'envers pose surtout un problème d'ordre stylistique. Le risque est grand, en effet, qu'ainsi accessoirisé une mèche de cheveux ne vienne dépasser, au niveau du front, du trou destiné au serrage de la casquette et donne ainsi naissance à une houppette. Or, nul ne peut souhaiter être doté d'une houppette. Marc Beaugé. Illustration Bob London Voir les contributions Services Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s'affichera sur l'autre appareil.